Taekwon-Do et imitateurs

Publié le par jsp

Traduction de l'Encyclopédie du Taekwon-Do par le Général Choi Hong Hi, Volume 1.
 
Aujourd’hui, l’énorme popularité du Taekwon-Do a créé des imitateurs, et bien que parfois l’imitation soit une forme de flatterie des plus sincère, dans le cas du Taekwon-Do ce n’est absolument pas le cas.
 
Imiter sans la connaissance complète de l’original est dangereux.
 
C’est un peu comme autoriser un enfant à jouer avec un pistolet en plastique puis lui donner un vrai pistolet en s’attendant à ce que cet enfant comprenne la différence entre les deux, sans lui donner la connaissance de la fonction et de l’effet d’une vraie arme.
 
Dans la plupart des cas d’imitation, l’imitateur se contente de reproduire l’original sans l’altérer.
 
En général, cela ne cause pas de dégât pourvu que celui qui imite ne modifie pas l’original (dans ce cas le Taekwon-Do) en ajoutant des techniques non démontrées, des interprétations personnelles, une philosophie, une terminologie ou un système et des méthodes.
 
C’est lorsque des modifications non autorisées de l’art originel du Taekwon-Do ont lieu que ces imitateurs créent une très dangereuse et corrosive influence sur le concept du Taekwon-Do.
 
Dangereuse car elle donne aux étudiants de ces imitateurs, la sensation de maîtriser des techniques infondées, ne reposant pas sur une connaissance de l’art martial véritable Taekwon-Do.
 
Dangereuse car un étudiant peut à son tour devenir professeur et transmettre en toute bonne foi ces fausses techniques aux autres, perpétuant ainsi les erreurs issues d’un faux savoir.
 
Ceci entraîne une érosion de la confiance que mettent les étudiants sérieux dans le Taekwon-Do en tant qu’art martial efficace.
 
Une confusion s’est récemment produite suite à l’utilisation de la terminologie « Taekwon-Do, l’art d’autodéfense Coréen », je souligne le mot Coréen.
 
Aujourd’hui, en Corée du Sud, il est devenu courant d’appeler Taekwon-Do une imitation bâtarde de l’art martial originel Coréen.
 
Depuis le début de l’année 1946, le Général Choi Hong Hi développe l’art du Taekwon-Do dans ce qui est maintenant connu sous le nom de République de Corée.
 
Le Général Choi est né en Corée et y résidait à l’heure du développement et de la création du Taekwon-Do.
 
Il est également vrai que les bases du Taekwon-Do puisent loin dans l’histoire ancienne de la Corée, mais appeler le Taekwon-Do, art purement Coréen est en quelque sorte comme se vanter d’avoir inventé le feu.
 
Le Taekwon-Do véritable du Général Choi ne connaît pas de frontière ; c’est un art universel d’autodéfense. C’est également un art auquel l’auteur de cette encyclopédie a dédié sa vie, non seulement pour en maintenir la pureté originelle, art inventé par lui en 1955, mais aussi pour constamment en chercher à améliorer les techniques.
 
C’est seulement après une recherche épuisante et la preuve qu’une amélioration est souhaitable et efficace qu’une modification est approuvée et incorporée à l’art du Taekwon-Do.
 
Les volumes qui suivent sont la preuve de la ténacité de la volonté du Général Choi à conserver le Taekwon-Do originel libre de toute imitation infondée, et avec la coopération de tous les étudiants véritables en Taekwon-Do, sans distinction de grade, d’évincer ceux qui tentent de détruire son enseignement.
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